l’indicateur de direction.
Il y a des automobilistes, dont vous n’êtes certainement pas, qui n’ont pas vraiment saisi l’usage de l’indicateur de direction. Vous l’avez d’ailleurs probablement remarqué à maintes reprises, ces personnes ont intégré dans leur conduite le fait que l’indicateur de direction était à déplacer simultanément avec le mouvement imprimé par le volant pour tourner à gauche ou à droite. Il suffit de tendre un doigt de la main gauche. Economie d’effort et de raisonnement? Auto contrôle de son action (je m’indique à moi-même que je tourne)? Je ne le saurai jamais mais, comme le dirait Alexandre Jollien: « je ne souhaite même pas que tous les automobilistes soient cohérents ». Lorsque c’est possible, je souris, je me suis même surpris à lever le pouce en signe de félicitation.
Mais là n’est pas mon propos. Je me suis demandé: dans le pilotage de ma vie, est-ce que d’une part j’utilise un indicateur de direction, et si oui, est-ce suffisamment tôt, ou juste au moment de changer, l’ai-je mis du bon côté, ou après le changement, et de plus du mauvais côté?
Dans un environnement professionnel et social imposé, il est peut-être bon de garder pour soi son indicateur de direction de vie. Mais pour les personnes qui nous sont proches, amis, épouses ou conjoints, enfants – les enfants sont de très fins détecteurs de nos trafics de vie – il vaudrait peut-être mieux faire bon usage de notre indicateur de direction.