Soyez un homme, une femme, sans affaires.
Vous avez fait de zazen, la méditation assise, votre pratique. C’est bien. Mais attention ! N’en attendez rien ! Je peux comprendre que cette injonction à de quoi vous surprendre. Pourtant, cela ne signifie rien d’autre que ceci : ne vous laissez abuser par personne, et encore moins par vous-même, et ayez confiance en vous-même. Cela fait deux « vous-même » qui ne demandent qu’à être un. N’est-ce pas assez clair ? Non ? (Décidément, je m’améliore).
Il y a un vous-même qui vous a matricié. Comme un sceau enfoncé dans la cire, comment allez-vous distinguer le sceau de son empreinte ? Et bien, en retournant votre vision et tous vos sens vers vous-même, car jamais ne s’arrête son rayonnement. Voilà le non-travail ! Soyez un homme, une femme, sans affaires. Et tenez-vous y fermement.