Réédité!

On ne compte plus aujourd’hui les formes prises par le zen en Occident. Nous pouvons nous en  réjouir. Parti d’Inde en Chine au VIe siècle, puis filant au Japon vers le XIIIe, le voilà se développer de façon multiple à l’ouest. Au Japon, le zen a influencé fortement l’ensemble des arts et la vie quotidienne, produisant toutes sortes de fruits. Nous en profitons, produisant même les nôtres,  comme par exemple la méditation pleine conscience.

Certains seront cependant soucieux de s’assurer que ces fruits – qui jouissent d’un bon succès – soient toujours bien ancrés à ce qui les a fait naître, le zen des origines. Car ce zen là n’est pas une simple pratique, mais une véritable voie mystique. Comment donner suite à ce questionnement si d’aventure il nous titillait?

Pour ce faire, nous n’avons pas tous la possibilité d’un séjour à la source, et d’une rencontre avec un véritable maître zen. Nous pouvons cependant, dans un premier temps en tout cas, nous tourner du côté de la littérature sur le sujet, mais son abondance peut se révéler un obstacle. Que choisir, de plus si l’on sait que ce zen recherché se débarasse d’entrée de tout discours, de toute théorie et de toute spéculation philosophique?

Heureusement, un ouvrage clé vient d’être réédité: « Les trois piliers du zen » de Philippe Kapleau, éditions Almora, format poche, pour quelques euros. Je ne peux que vous le recommander, tout comme le fait Yasutani Roshi lui-même, un maître zen incontesté.

Bonne lecture à ceux qui recherchent cet ancrage.