Passage.

Aux 12 coups de minuit, pétarades et mille voeux s’envolent pour l’an nouveau, joyeusement. Oui, dans le monde, le temps est ainsi découpé, un passage de ce qui sera derrière nous vers un devant, secrètement souhaité neuf comme une page blanche.

Profitons de cet instant de rêve et repoussons à plus tard toutes illusions, il sera bien temps qu’elles nous rattrapent. Plongeons alors dans ce vide au centre de notre être, solide comme une pierre d’angle. Goûtons longuement – carpe diem! –  au passage de cet immuable ici glissant déjà dans un éternel suivant. Ce JE vaut bien la peine de toute l’énergie que nous pouvons lui consacrer pour qu’il soit toujours présent dans les étapes qui nous attendent.

Bonne et heureuse année!