Le carrousel.

Promenade sur les quais, pas un nuage. Il règne un bel esprit de détente en ce mois chaud de juillet. Guinguettes, baignades, musiques, ballades, à pied ou vélo, grillades, des jeux pour les enfants d’une population bigarrée de vacanciers.

En passant à côté d’un carrousel, j’entends les recommandations d’un père tenant son fils d’environ 5 ans dans ses bras : « Quand la cloche sonne et que ça s’arrête, tu descends ! Et si tu pleures, alors il n’y aura PLUS JAMAIS de carrousel ! »

C’est comme une piqure de guêpe dans cette tranquille atmosphère. Le grand-père que je suis, poursuivant sa ballade, imagine en écho d’autres consignes : « Quand la cloche sonne, ça ne s’arrête pas. Juste le temps de changer de monture, du camion de pompier à la moto, ou au cheval, ou à l’avion, et c’est reparti ! C’est le dernier tiquet ? Profite ! Et si tu pleures un coup, viens dans mes bras, garde ce plein de bonheur pour demain, une autre fête et un nouveau carrousel. »