Chant grégorien.

lever 2

Monastère de St-Benoît sur Loire, 6h du matin. Râ crève l’horizon, écrase de nuances orangées l’éveil d’un pan de pays. Les volutes soufflées par la tour de refroidissement s’inclinent vers le sud, comme pour chauffer leurs reins dans cette génuflexion aux premiers rayons du soleil. Tout se vide dans ce silence. Au fond de la crypte, le chant grégorien des moines s’enroule dans les gigantesques colonnes sur lesquelles repose tout l’édifice. En cette éternelle minute, tout est sacré.