Premier outil.

Déposé dans la jungle du monde, l’humain – homme et femme – s’interroge fondamentalement sur le sens de sa vie. L’animal lui agit. Mais cela ne suffit pas à l’humain. Alors, pragmatique, il fait l’inventaire de ses outils, s’il veut donner suite à sa quête et ne pas se consumer. La liste est brève, les doigts de la main vont largement suffire à les compter.

Le tout premier est que l’humain sait qu’il ignore. Et ce n’est pas d’aujourd’hui (visitez l’exposition Toutankhamon à Genève pour vous en rendre compte). Je nomme cet outil ignorance assumée. Dans la jungle, lorsque l’on dispose d’un premier outil, on peut déjà faire quelque chose.