Résonances.
Lecture à la veille de Pâques : « perdre sa vie pour la gagner ». Les mots s’entrechoquent. C’est comme souffler dans les narines du glébeux pour noyer un peu plus tard toute sa descendance. A ni rien comprendre. Ou le livre me tombe des mains, ou j’apprends à lire.
Dérive de la page à la fenêtre : dans un souffle de brise, le vert lumineux du cerisier s’agite au soleil d’avril ; ti-ti-ti du rouge-queue, dérangé dans l’élaboration obstinée de son nid, est-ce par le chant lyrique et insouciant du merle ? Le vide prend vie en moi . Résonances, clef de lecture ! Je peux reprendre mon livre, je suis mort et je suis vivant. Allez-y comprendre quelque chose…