Frémissements du Divin.

Oui, mais comment donner résonance à cette cavité vide en nous, mais si active puisque elle ne cesse ses appels à la réalisation de notre Être ? Il n’y a pas 36’000 pistes. Levons les filtres que notre intellect met sur nos six sens, et laissons-nous imprégner des messages que notre univers proche ou lointain ne cesse de nous envoyer. Nous nous ouvrons alors à ce que Karl Fried Graf Durckheim appelle le numineux, ce vécu absolu de quelque chose qui nous traverse, une altérité du dedans et du dehors. Devenons récepteurs des frémissements du Divin. Et que cet apprentissage soit notre vie ! Nous pourrons alors enfin relire l’Ancien Testament. A chaque rencontre du mot « craindre » nous lirons « frémir », comme le traduit d’ailleurs Chouraqui. Le numineux, c’est le frémissement du Divin.