Promenons-nous dans les bois.
Une pandémie mondiale est semble-t-il derrière nous (mais l’était-elle vraiment ?), et voilà qu’une terrible guerre frappe à notre porte. Avec en toile de fond dans notre esprit, un avenir écologique très inquiétant.
Chacun d’entre nous se demande : « que puis-je faire ? »
Partez vous promener en forêt. Idéalement avec un enfant. Ou avec votre chien. Ou avec toute la faune que vous ne manquerez pas de rencontrer. Mettez en veilleuse tout le tumulte de vos pensées et concentrez l’attention de tous vos sens sur ce qu’ils vous servent. L’enfant s’arrête là où vous ne vous seriez pas arrêté. Percevez ce que votre chien perçoit. Les chants d’oiseaux, un bruissement d’eau, la fuite d’un lézard dans l’interstice de deux pierres, le vent dans le feuillage, peut-être un chevreuil au loin, et la puissante présence des arbres. De tout cela, laissez-vous-en simplement imprégner.
Ce n’est pas une fuite, ni la tentation d’échapper à l’actualité. Bien au contraire. Cela vous disposera à la juste pensée, pour ce que vous avez à faire, une action dénuée d’a priori, idoine, simple, modeste ou conséquente, une action toute prête au moment opportun.