Le toit percé du banquier.

Quelques turbulences bancaires récentes animent notre beau pays, actuellement. Cela m’a remis en mémoire une courte bande dessinée irlandaise. Sur la première image, une pluie battante s’abat sur une ferme, dont le toit délabré assure le détrempage généreux de la misérable cuisine d’un pauvre paysan, prostré de froid.

Un passant bien intentionné et protégé d’un large parapluie s’adresse à lui : « il vous faudra songer à réparer votre toit mon brave. »

L’image suivante présente, par un grand beau temps bien ensoleillé, la même ferme, dont le toit éventré n’a pas changé, notre brave paysan vacant à quelques occupations, et le même bien intentionné passant, qui a rangé son parapluie, et qui s’adresse à lui : « comment ! vous ne réparez pas votre toit ? » Réponse sur dernière image du paysan : « Ben non, maintenant, il n’y a pas besoin. ».

Allez savoir pourquoi, ce brave paysan aurait selon moi quelques ressemblances avec certains banquiers suisses.