L’île, c’est vous.

Je vous le disais dans la précédente lettre : nous avons passé une semaine dans l’île grecque de Milos. Pas de journaux, de radio, de télévision. Mais dans la foulée de cette escapade, c’est le retour dans le monde. « Lampedusa, La Pâquerette, crise de la dette, Syrie, Silvio Berlusconi » nous accueillent. Si cela ne vous dit rien, vous trouverez aisément d’autres dénotations pour évoquer le côté sombre de ce monde. On a les médias qu’on mérite… Un instant, cette question nous interpelle : retournons-nous dans une niche que l’on isolerait de ces échos ?

Nous sommes dans le monde, tentons de ne pas être du monde. Accueillir. S’il n’y a pas l’accueil, il n’y a rien. Milos est une île. Mais ce n’est pas une île. L’île c’est nous, c’est vous.