6e outil.

Un milieu écologique.

L’humain vit sur une planète, minuscule poussière d’un gigantesque univers. Et sur cette planète, il n’est pas seul. Terres, mers, airs, végétations et quelques millions d’espèces d’animaux lui offrent un environnement sans lequel il ne pourrait pas vivre. Cette conscience qu’il partage sa vie avec végétaux et animaux, à qui il doit tout simplement sa survie, devrait l’engager au moins à du respect. Mais il y a beaucoup plus. Sa quête de l’Être devra passer immanquablement par la considération profonde du milieu dans lequel il vit. Il a sous les yeux et tous ses sens une création dont il est un des fruits, et l’existence de cette création – la question de l’Être – participe au moins autant que lui à la révélation de sa recherche. C’est donc avec un œil nouveau, et tous ses sens renouvellés que l’humain peut se laisser pénétrer de tout ce que l’univers contient, toute cette secrète profondeur qui est là à sa portée, sans limite ni modération. Qui n’a pas été ébloui par une nuit étoilée, la majesté d’une montagne ou d’un fleuve, la vie ténue d’un brin de fleur ou d’un oiseau, une odeur de printemps, tout cela comme tant de fils tendus vers une beauté première, vers une source ? L’Être est là aussi.