L’instant du matin.
Zendo d’Assise, 6h30. L’obscurité de la nuit se perce d’une flamme, tout semble dormir. Expiration, silence. Cette action immobile, une pression entre terre et ciel, zafu et diaphragme. L’inspiration emplit le vide de vide, qu’est-ce, joie ou paix?
J’aurais voulu saisir l’instant du matin. Le cri du geai s’en est moqué. Le blanc ouateux du jour était là, au tintement de la cloche.